10 films cultes des années 80
C’est parti pour ma sélection personnelle et totalement subjective de 10 films cultes des années 80. N’hésitez pas à donner vos avis et préférences dans les commentaires !
1. Retour vers le Futur (1985)

Ce classique réalisé par Robert Zemeckis nous fait voyager à travers le temps à bord de la mythique DeLorean. L’histoire de Marty McFly (Michael J. Fox) et de son ami le Dr. Emmett Brown (Christopher Lloyd), propulsés 30 ans dans le passé, a captivé toute une génération avec son mélange unique d’aventure, d’humour et de science-fiction. Cette œuvre emblématique et intemporelle offre une vision rock et nostalgique des années 50. S’ensuivront deux suites donnant lieu à la trilogie la plus marquantes des années 80-90. Nom de Zeus !
2. Indiana Jones et le Temple Maudit (1984)
Considéré comme le plus sombre de la saga, Le film de Steven Spielberg trouve néanmoins l’équilibre parfait entre noirceur et comédie . Indy (Harrison Ford) est rejoint par la chanteuse Willie Scott (Kate Capshaw) et le jeune prodige Demi Lune (Ke Huy Quan), créant un trio unique. De la dégustation d’animaux exotiques à l’évasion en wagons en passant par les sacrifices humains et le désormais célèbre « kali ma shakti de », les scènes cultes ne manquent pas. Le film allie ainsi rythme effréné et moments marquants, faisant de cette aventure une expérience cinématographique inoubliable.

3. Princesse Bride (1987)

Rob Reiner nous offre ici un pur bijou de cinéma, mélangeant film de cape et d’épée, d’action et d’humour. L’histoire d’amour entre Westley (Cary Elwes) et Bouton d’Or (Robin Wright) nous embarque dans une aventure épique teintée de moments comiques inoubliables grâce à des personnages hauts en couleur tels Inigo Montoya, Vizzini ou Fezzik et des répliques totalement cultes. Le film offre différents niveaux de lecture qui en font le film parfait pour les petits et les grands. Définitivement une expérience cinématographique intemporelle qui continue de charmer les spectateurs, génération après génération.
4. Scarface (1983)
Réalisé par Brian De Palma, le film plonge dans l’ascension fulgurante et la chute tragique d’un immigré cubain, Tony Montana, au sein de la pègre américaine. Il explore le rêve américain sous un angle cauchemardesque, dépeignant la quête du pouvoir comme une descente aux enfers. De Palma adopte une approche outrancière, caractérisée par sa violence et ses excès visuels. Pourtant, au cœur de cette brutalité, Al Pacino insuffle une humanité touchante à son personnage, rendant « Scarface » bien plus qu’un simple film de gangsters. Un puissant reflet des désirs et conséquences de l’ambition démesurée.

5. Predator (1987)

John McTiernan signe un chef-d’œuvre avec « Predator », bousculant les conventions. Presque parodie d’action des années 80, le film bascule: Les mercenaires bodybuildés deviennent proies, traquées par un predateur supérieur. Cette créature emblématique manie des armes technologiquement avancées, comme le camouflage optique, ritualisant sa chasse. Sa vision thermique et omnisciente accentue la vulnérabilité des protagonistes. Le combat final, presque muet, entre Schwarzenegger et le predator, est mémorable, illustrant le retour aux instincts primaires pour survivre. « Predator » réinvente la science-fiction, subvertissant les normes établies, une œuvre majeure du genre.
6. Gremlins (1984)
Billy (Zach Galligan) se voit offrir un étrange animal, un mogwaï nommé Gizmo. Attention, ce dernier ne doit pas être exposé à la lumière, ni être mouillé et encore moins être nourri après minuit… C’est sur ce pitch de départ que Joe Dante s’appuie pour nous embarquer dans une comédie horrifique joyeusement subversive, satire non dissimulée de la société de consommation et du conservatisme américain. Les gremlins s’en donnent à coeur joie, fument, boivent, s’exhibent, ils sont les véritables stars du film. Billy et Kate (Phoebe Cates) rétabliront malgré tout la paix dans la petite bourgade, abandonnant Gizmo et nous laissant la larme à l’oeil. Un film comme on n’en fait plus.

7. Piège de Cristal (1988)

John McTiernan (encore lui) nous gratifie d’un film précurseur dans le genre du cinéma d’action. Ici, John McLane (Bruce Willis) affronte Hans Gruber (Alan Rickman) et son équipe sur-armée dans une tour de Los Angeles un soir de veille de Noël. La mise en scène est maitrisée de bout en bout et le montage donne au film un rythme haletant, insuflant à l’ensemble une fluidité rarement vu dans un film du genre. Evidemment, fusillades et explosions sont au rendez-vous, toujours orchestrées de manière magistrale. Quant au duo McLane/Gruber, composante indénibable de la qualité de l’oeuvre, il restera à jamais comme l’un des meilleurs duels du cinéma d’action. Yippie kaï yeah !
8. L’Histoire sans fin (1984)
Bastien (Barret Oliver), 10 ans, trouve refuge dans un vieil ouvrage de fantasy. Mais le réel va se mêler à l’imaginaire et il va être mis à contribution par le jeune aventurier Atreyu (Noah Hathaway) pour sauver le monde de Fantasia du Néant. Véritable « film dont vous êtes le héros », l’oeuvre de Wolfgang Petersen est une ode à l’imagination. Il nous emporte dans un univers rempli de lieux magiques et de créatures fantasmagoriques tels Falkor le chien-dragon volant ou Morla la vénérable tortue géante. On se souviendra également, la larme à l’oeil, d’Artax, le fidèle destrier d’Atreyu. Un véritable conte fantastique et fantasmé pour toute la famille.

9. RoboCop (1987)

Paul Verhoeven signe avec RoboCop son entrée dans l’univers hollywoodien de la plus belle des manières. Transformé en flic-cyborg après sa mort, l’officier Alex Murphy (Peter Weller) fait régner la loi dans les rues d’un Détroit rongé par la criminalité. Satire d’une Amérique reaganienne aux mains des lobbies et rongée par le consumérisme et la violence décomplexée, Verhoeven nous offre un film à la lecture volontairement ambigüe, porté par un héros à la fois froid et sans pitié mais également incroyablement humain et sensible. Foisonnant de séquences chocs (coucou ED-209 !), le film restera une oeuvre majeure toutes époques confondues.
10. Evil Dead 2 (1987)
Le meilleur film de Sam Raimi, tout simplement. On retrouve Ash Williams (Bruce Campbell) et sa petite amie Linda (Sarah Berry) dans une cabane isolée au milieu de la forêt aux prises avec des forces démoniaques. Le mélange horrifico-comique, les plans jamais vus jusqu’ici, la mise en scène hystérique, Bruce Campbell au sommet de son art, les séquences cultes (la main coupée, la tronçonneuse, la créature dans le sous-sol…), le rythme effréné, tout ceci nous met face à une vérité: Le film est un pur chef d’oeuvre du cinéma, et pas seulement d’horreur.
